10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 22:17

Pour décupler le désir tant lors des préliminaires que pendant l’amour, rien de tel que des caresses et des baisers ciblés, sur tout le corps, et en particulier sur les zones érogènes…
 

Pour décupler le désir tant lors des préliminaires que pendant l'amour, rien de tel que des caresses et des baisers ciblés, sur tout le corps, et en particulier sur les zones érogènes…

Faire monter l’excitation
D’après le Petit Larousse, une
zone érogène
est une partie du corps susceptible de provoquer une excitation sexuelle. Il existe trois sortes de zone érogène :

 

 

 

 

 

Primaires : il s’agit des organes qui doivent absolument être excités pour déclencher un orgasme. Chez la femme, les zones érogènes sont le clitoris et le vaggin. Le premier s’excite par caresses et mouvements circulaires. Quant au vagin, il n’est sensible que par l’atteinte du fameux point G (afflux de sang) et par la contraction des muscles grâce à la pénétration par le sexe masculin. Les zones érogènes primaires de l’homme se situent au niveau du gland et de la verge. Là encore, l’excitation se produit par frottements avec la masturbation ou la pénétration.

 

 

Secondaires : elles sont caractérisées par certaines parties de la peau et des muqueuses qui, excitées par caresses, déclenchent également l’excitation des zones primaires et donc multiplient le plaisir sexuel. Cependant, celles-ci ne sont pas indispensables pour atteindre la jouissance. Chez la femme, il s’agit du pubis, des fesses, des grandes et petites lèvres, de l’entrée du vagin, du périnée, de l’anus, et bien sûr des mamelons. Et chez les hommes, il s’agit de la verge, des bourses jusqu’à l’anus, ainsi que l’intérieur des cuisses. Certains hommes aussi sont friands des mordillements et autres caresses sur les mamelons.



Potentielles : le but est de déclencher un ensemble de sensations excitantes qui peuvent stimuler les zones primaires et entraîner érection et mouillure vaginale. Ces zones érogènes ont davantage une dimension érotique et varient d’une personne à l’autre, tant au niveau de leur localisation que de l’intensité… A chacune de découvrir ces zones de désir, présentes sur tout le corps.

 

 

Sont-elles les mêmes chez tout le monde ?
En principe, les zones érogènes sont assez semblables d’une personne à l’autre. Mais il arrive parfois que certaines aient d’autres préférences. Pour le savoir, rien de plus simple : il suffit de demander à son partenaire quelles parties de son corps sont les plus sensibles à
l'érotisme
. Baisers langoureux et autres caresses feront le reste…

 

 

Comment se développent-elles ?

Il y a une partie d’inné et d’acquis, c’est-à-dire une sensibilité naturellement développée sur certaines zones tandis que d’autres parties du corps se sensibilisent au fil du temps et ce, dès l’enfance.
Certains spécialistes ont montré que le contact physique de la mère serait pour beaucoup
dans la perception sensorielle voire même dans l’épanouissement de la
sexualité à l’âge adulte. Ainsi, un bébé qui aurait eu juste des attouchements fonctionnels sans tendresse particulière ne gardera pas de souvenirs agréables sur sa peau et aurait moins de confiance en lui. Et inversement. Il paraîtrait même que les bébés filles seraient davantage touchés, câlinés et embrassés que les bébés garçons. Ce qui expliquerait que les femmes
aient donc plus de zones érogènes que les hommes…

 

 

Les caresses sur les zones érogènes suscitent-elles toujours du plaisir ?
Tout dépend du degré de décontraction de la personne lors des préliminaires. Si vous êtes totalement relaxée et prête à recevoir l’attention de votre partenaire, les zones érogènes qui seront touchées susciteront beaucoup de plaisir et d’excitation. Par contre, si vous êtes stressée, crispée ou encore soucieuse, votre corps tout entier sera sur la défensive. Ces attouchements sur ces parties sensibles risquent d’entraîner des chatouilles ou encore une vraie réaction de rejet fort désagréable. Il n’est donc pas rare que certaines femmes soient prises de fous rires lors des préliminaires, ce qui pourra aller à l’encontre de la dimension érotique recherchée.

 

 

Les précautions à prendre

Bien évidemment, les zones érogènes sont très sensibles avant de passer à l’acte, l’excitation et le désir pour l’autre aidant. Cependant, il peut arriver que ces attouchements, baisers, léchages et caresses soient détestables voire douloureuses après l’orgasme. Cela sera notamment le cas pour le gland du pénis de l'homme, le clitoris de la femme ainsi que les mamelons des deux sexes. Il est donc important de respecter une courte période dite « réfractaire », durant laquelle les partenaires n’ont plus vraiment d’excitation sexuelle à cause de l’hypersensibilité de leurs zones érogènes. m-lise

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